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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 07:13

Varfuri_prin_nori.jpg


Entre Hugo et Musset

Là où finit la terre, telle est ta nature, tu voles, aigle hautain, 

et moi je chante, rossignol que je suis, tel est mon atour 

mais par ton regard, je comprends, lointain :

… on ne badine pas avec l’amour.

 

       

 

 

Bucegi_stanca.jpg

 

 

Triste fleur


Comme pour les âmes bien nées, la valeur

N'attend pas le nombre des années,
C’est ainsi que le mal vient; triste fleur,

Dans un désert d’idées,

Déluge de mots répandus, 

Coeur perdu,

Tout passé,

Tout cassé…

Tout en pleurs

Je pars vagabonde,

Infinité de saveurs,

Jusqu’au bout du monde. 

 

 

 

 

 

Il faut chercher


Quand les yeux sont aveugles,

il faut chercher avec le coeur, 

 

Car on sait que chercher, c'est ça le bonheur

 

La chance est un hasard, 

le bonheur, d'une vocation profonde

 

Se réveiller, c’est se mettre à la recherche du monde.

 

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 00:16

Bucegi_apus_de_soare.jpg

Les photos illustrant ces textes sont de Violinne.

Rémy Verneuil, en concertation avec l'auteure Violinne et en essayant de respecter au mieux le sens et le rythme, a corrigé le texte original proposé en français. 

 

Chaque soir

À la place de mes armes, 

Au-delà de nos absences, 

J’ai mis les larmes 

De nos silences; 

Au lieu de la douleur qui s'efface 

Je tire le grand rideau noir

Sans plus une trace 

D'espoir. 

Je m’enfuis comme un voleur;

Dis, comment j'aurais pu faire face? 

Ça me fait peur, 

D'être entre feu et glace… 

 

Je suis l’ombre 

Qui frôle la détresse, 

La nuit, blanche, le jour, sombre, 

Vient ma tristesse; 

J'ai, par ma nature sauvage, 

Souvent passé mon tour 

laissant place à l'orage

À donner tant d'amour, 

Et l'enfer est l’espoir 

De mon coeur, 

Je meurs chaque soir, 

Illusion de douceur.

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 08:14

Cabana Caraiman 

Rémy Verneuil, en concertation avec l'auteure Violinne et en essayant de respecter au mieux le sens et le rythme, a corrigé le texte original proposé en français. 

 

 

 

 

 

Il neige

Il neige parfois, avec nostalgie,

Quand les nuits et les jours s'enfuient lentement, à peine,

Il neige des mots dans la poésie,

Il neige des étoiles qui brillent dans mes gènes.

 

Sous mes lourds pieds, la neige pleure à voix basse,

Et le bonhomme de neige pense

À l'odeur d'antan de pomme au four,

Que le vent porte, entre les auvents, à son tour.

 

Des fenêtres fermées m’entourent en tout lieu,

Où les tristes couchers de soleil battent

Des mots qui provisoirement remis en jeu,

Reflets de lune dans des stalactites, se débattent.

 

Du creux de mes mains, un calice est fait

Et, de lui, un chapelet de larmes sort,

Un flocon de neige traverse des sonnets,

Dans lesquels, le vent, fatigué, s’endort.

 

Pendant que je lutte en un dernier effort,

Les lourdes neiges me rappellent, après la gloire,

Que le temps est lui-même en retard, qu’il a tort

Et je ne trouverai que votre ombre, dans ma mémoire.

 

Il ressemble, cependant, à une poutre en arc d’été,

Sous l'éclatement des nuages qui sonnent le clairon;

Sur les pierres de la douleur, l’hiver dissipé

Draine comme un fleuve de larmes, en leur son.

 

Sur ma poitrine, comme une plaie embrassée, 

Un morceau de ciel et un coin de lune, je rassemble

Et dans mon rêve, pour la première fois, éclairée,

Main dans la main, nous partons ensemble. 

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 07:56

Deasupra tuturor

Rémy Verneuil, en concertation avec l'auteure Violinne et en essayant de respecter au mieux le sens et le rythme, a corrigé le texte original proposé en français. 

 

Je passe

Je passe, voyageur solitaire, parmi les étoiles et je vais

Chercher l’inconnu…

Mes éphémères dieux sont seuls en moi, tu le savais,

C’est mon voyage, coeur nu.

Le soleil brille dans tes regards magiques,

Rêve sans visage,

Sur l’infinité des neiges des montagnes mystiques,

Pendant que ces versets sont mon seul équipage.

Belle pensée, dans mon oeil pluvieux,

Qui m’apporte le plaisir qui tue, toujours froide,

Du manteau de ce ciel poussiéreux

je t’ai fait une ballade,

Perdue dans la pensée des nobles attitudes,

Pour d’autres mondes, sans temps ni fierté, 

Quand je serai seulement la mémoire de mes solitudes,

En attendant, pour nous, une prochaine volupté.

 

Je suis l’océan qui s'écoule sans ma vie qui, seconde,

S’envole parmi des continents comme une nuée ronde.

 

Ton pays est dans mes rêves,

Fragile comme une soirée d’été,

Et le vent léger t'enlève,

Etranger perdu, vers l’éternité;

Peut-être sommes-nous le même rêve sublime.

Tu vis dans ma mémoire, pour y toujours durer,

Mais ce qui nous sépare c’est l’abîme

De l’écart des chemins qu’on prend sans se retourner.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 07:35

 Flori din Bucegi

      Rémy Verneuil, en concertation avec l'auteure Violinne et en essayant de respecter au mieux le sens et le rythme, a corrigé le texte original proposé en français. 

 

Le printemps

Fantaisie sur la musique de Brahms 

 

Dans ma vie de cellulose,

la révolution des bourgeons vient de commencer.

 

Dieu sourit à travers les fleurs des arbres,

 

le vent souffle sur la partition musicale

posée sur le pupitre des branches.

 

Marié avec l'infini,

Saturne s'est mis la bague.

 

Mon univers spirituel

est une orgie cosmique

de pétales dispersés.

 

Le vent emporte le cœur des fleurs,

la Terre est le berceau des couleurs,

l'arbre recueille la mémoire collective des feuilles.

 

Les cinq sens sortent sans défense

de la logique des choses simples.

 

Mon pays est cette pensée,

mon abîme est un asile pour des papillons.

 

Je me cache parmi les pensées comme le soleil dans les ombres,

Comme dans la rosée, les étoiles filantes.

 

S'échappant d'un cercle effondré,

Le printemps devient une manière de vivre.

 

Une jonquille blanche tire toutes les ficelles de l'Univers

dans ce paysage où l'amour est la forme prédominante du soulagement,

 

et les tempêtes solaires ne font pas peur

à ceux qui vivent dans le soleil.

 

Défiant la loi de l'attraction universelle

sur le fond gris des mémoires

la constance de la pierre brise les chaînes,

 

la gloire du matin est pendue au crochet de la lune

flottante parmi les lys d'eau

et comme éclairant des profondeurs.

 

L'infini sort du lit de la pensée,

Des ombres se fondent dans les roues du temps,

 

Des fleurs blanches, confuses, se réveillent sur les branches

comme un caprice de la nature,

 

Leur parfum explore des pays lointains,

 

L'espace cosmique trompe la pureté de la tige fragile

où croissent les mots éthérés

 

en divines scintillations,

 

La voûte lourde des pensées repose sur des branches

comme sur les touches d'un vieux piano,

 

et un violon se croit cerisier en fleurs,

dans ma vie de cellulose.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 08:22

Bucegi rasarit

 

Voici un autre texte de la poète(sse) roumaine  Violinne (Lili Stancu)

Rémy Verneuil, en concertation avec l'auteure et en essayant de respecter au mieux le sens et le rythme, a corrigé le texte original proposé en français.



Les éternels commencements

 

 

Le sens unique c'est ennuyeux,

même s'il s'agit d'un lacet qui monte

 

Nous quittons des passions, des gens, des idées,

pour de nouveaux commencements

 

sur des routes cachées

- comme des destinées en réserve -

jeu d'enfants tracé dans le sable

 

et souvent chemins fermés,

mais qui serait arrivé au bout pour s'en soucier? 

 

Quel est la finalité d'une passion,

d'un amour, d'un rêve?

 

La finalité est la fin.

 

On quitte des routes qui grimpent

en sens unique et ennuyeuses

vers la mort

 

en trompant le destin

sur les chemins étourdis

des éternels commencements

 

des passions

des amours

des errances… 

 

Avec, inutile, une timidité,

Quand la vie se tait, tu n’oses pas l’inquiéter

 

En passant sur le bord des chemins du détour

on sème du temps,

pour y grossir des éternités,

que nous laissons derrière

quand l’éternité devient routine

 

même si nous n’aimons pas les chemins

qui montent sans nous

 

Et parfois, le décor du sens unique

nous sommes seulement.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 12:39

Vedere spre Busteni thumb

Voici un texte d'une poète(sse) roumaine prométeuse et qui affectionne tout particulièrement le français. Son nom d'auteur est Violinne  (Lili Stancu).

Rémy Verneuil, en concertation avec l'auteure et en essayant de respecter au mieux le sens et le rythme, a corrigé le texte original proposé en français.

 

Je présenterai, jour après jour et dans un premier temps, ainsi une dizaine de ses textes. Je vous laisse à votre lecture :

 

 

 

La vie


- des pensées au milieu de la nature –

 

La rivière, de larmes, ne sait pas combien elle porte 

sur son chemin vers la mer,

même si elles sont à vous ...

 

Ne regrettez-vous pas la neige

parce que vous vous ennuyez du soleil,

parce que que l'harmonie

est mieux que l'ennui du bien?

 

Peut-il y avoir un pic de montagne, sans vide autour de lui?

Ainsi sont le comble du bonheur,

et l'abîme de la douleur.

 

Passent aussi un grand amour, une grande douleur, un rêve ...

mais sans eux, comme nous sommes petits!

Et ce n'est rien: les petites choses sont en plus temporaires...

 

L'intelligence, l'éducation et la culture 

nous enseignent ce qui est bon, juste et beau;

le coeur, lui, nous montre à quoi cela est bon.

 

Va à l'absolu,

regarde à travers le prisme des grands nombres,

 

Rêve la pure lumière,

même si tout est relatif ...

 

Le ruisseau suit son cours;

- l'amour, le destin, la vie ... aussi-

 

Pensez-vous que la pierre reste la même,

après le passage de l'eau?

Nous non plus,

nous ne serons plus les mêmes ...

 

Nous sommes des structures de l'avenir,

non pas des instantanés du temps,

nous avons des besoins qui diffèrent d'un âge à l'autre;

ce qui nous a suffi hier,

aujourd'hui nous est étrange

parce que nous nous transformons à chaque instant

et nous deux de manière différente 

même si nous avons commencé de la même façon, un jour ...

 

Chacun de nous trouve sa propre vie

dans chaque instant

où des rêves disparaissent

et de nouveaux s'y produisent.

 

La beauté de l'amitié est comme un parfum de fleurs;

même si la fleur a disparu, elle laisse son parfum dans ton âme

où rien ne s'estompe;

les cendres sont seulement de la poussière d'étoile ...

 

Quand il vous semble que la tempête a changé votre vie,

rappelez-vous qu'elle ne le pourrait jamais,

que le cours de la vie soit ou non prédéterminé.

Et puis, ce ne serait qu'une tempête.

 

Comme le soleil supprime les traces de la tempête,

un sourire guérit les blessures;

apprenez à pardonner à vous-même.

 

Il semble que ruisseau et ruisseau peuvent bien s'entendre,

quand ils réunissent leurs eaux en un seul cours;

que feuille et feuille peuvent bien s'entendre

quand elles se réunissent en un seul soupir;

Oh, combien de fois j'ai pensé mieux comprendre

la voix d'un ruisseau

ou d'une feuille,

que celle d'un homme ... 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 12:09
14165.jpg
Je vous invite à venir voir

2 expos déjà commencées : 

Le Quiou, 22
jusqu'au 15 mai,
vernissage le 18 mars à 18h30
Oeuvres photographiques exposées : "Transmographications" ("Chimères" pour ceux qui connaissent déjà)
contact : 02 96 88 17 98

Rennes, Cloître Saint-Cyr à Rennes
jusqu'à fin mars
vernissage le 17 mars à partir de 16 h (après le spectacle contes en musique à 15 h )
Oeuvres photographiques exposées : "Hespérides" (sur la pomme et le verger/ nouvelles photos grand format sur toile)
contact : 02 99 59 48 80
+ quinzaine bio 

et 2 expos à venir :

Dieppe, 76,  mois de l'image
expo individuelle dans les bâtiments de "Dieppe, Ville d'art & d'histoire "
mois de mai
vernissage le 7 mai
Oeuvres photographiques exposées : "Pinces & Linges" (thème : la Famille, entre réalité et fiction)
contact : 02 35 84 16 92

Rennes, Buroscope (4 rue de bray, ZI Est, Cesson-Cévigné, 35)
du 16 mai au 24 juin
Oeuvres photographiques exposées : "Transmographications" ("Chimères" pour ceux qui connaissent déjà)
contact : 02 99 22 84 84
RV.
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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 16:18

Voici les liens vers les sites internet et courriel de Rémy Verneuil :

http://www.remy-verneuil.com

http://www.remy-verneuil.over-blog.com

Facebook/remy-verneuil

Courriel : contact@remy-verneuil.com

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